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À Pô des citoyens font 15km à pieds pour consolider la cohésion sociale et la résilience en temps d’insécurité

Le samedi 29 avril 2023, à Pô, s’est déroulée une marche sportive dénommée  » Mon trajet, ma santé  ». Plusieurs dizaines de personnes ont pris part à cet événement sportif non seulement pour maintenir leur santé physique, mais aussi pour renforcer la cohésion sociale et la résilience en ces temps de crise sécuritaire. L’activité était placée sous le patronage de Roch Donatien NAGALO, SG du syndicat national des commerçants du Burkina, le parrainage de Asselira BANTIRA, Chef de service Administratif et financier du SP CNDD du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de l’Eau, le co-parrainage Cheick Adams TRAORÉ, Agent des Douanes en service à Dakola.

Ils étaient plusieurs dizaines à prendre part à la marche sportive.

«Sport, symbole de résilience en temps de crise sécuritaire», c’est sous ce thème que s’est déroulée la marche sportive « Mon trajet, ma santé » qui a lieu le samedi dernier dans la ville de Pô. Elle  a connu la participation de plusieurs dizaines de marcheurs composés d’hommes et de femmes, tous adultes, qui ont parcouru une distance d’environ 15 Km, aller-retour, reliant la place Nimaro au village de Pounkuya.

L’initiative porte la griffe de Abdoulaye Avango  et Tanilougou Abdoul Wahab Anaitiambou. Selon eux, elle vise à motiver la population à faire face au défit sécuritaire dans notre pays. «Un jour je me  suis dis que le Burkina Faso a un genou à terre mais n’est pas tombé. La pratique du sport collectif pourrait donc aider le pays à se relever», a déclaré Abdoulaye.

LAbdoulaye Avango s’est satisfait de la tenue de cette première édition.

Pour le patron de cette 1er édition, Donatien Nagalo, SG du syndicat national des commerçants du Burkina Faso, cette activité sportive est une aubaine pour le renforcement de la cohésion sociale, la lutte contre le terrorisme et le bannissement du discours de la haine. Il a donc  souhaité qu’à travers cette initiative des jeunes de Pô,  la stratégie de mobilisation  de lutte contre les discours de haine  au BURKINA FASO fasse tache d’huile. Pour lui, des acteurs politiques de divers horizons dont les membres du Gouvernement, les députés et des membres de la société civile, des responsables religieux,  des  universitaires de haut niveau, des  journalistes, des influenceurs et leaders d’opinions ont pu dégager un consensus sur les actions à mener pour combattre la recrudescence du discours de haine et la flambée du  tribalisme, deux fléaux majeurs qui sapent, selon lui, les fondamentaux de l’unité nationale et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Le patron (à droite) avec le plus vieux marcheur, Dramane Touhogobou

C’est pourquoi, il a voulu rassurer le Gouvernement et le peuple burkinabè du soutien de leur part au processus de transition qui est en adéquation, à l’en croire, avec la stratégie et le plan d’action sur la lutte contre le discours de haine de certains égarés de la république.

Le parrain, Asselira Bantira qui a pris la parole en son nom et celui du co-parrain, Cheick Adams TRAORÉ, a, quant à lui, trouvé en l’initiative un signal fort  de soutien aux autorités de la transition dans la résilience sécuritaire. «Le sport de masse crée un brassage et permet aux gens de se retrouver, d’échanger, de se partager les mêmes  visions et les mêmes opinions», a justifié Asselira Bantira leur acceptation d’être parrains de la présente édition. Il dit être disponible pour l’accompagnement de toute initiative allant dans le sens de la cohésion sociale pour un Burkina meilleur.

Le parrain Asselira Bantira était aussi aux côtés des marcheurs.

Pour la plus part des marcheurs, si cette initiative n’était pas née, il fallait la créer. C’est le cas de Atokouwé Titiembou âgé de 50 ans qui a pris part à la marche. «Cette marche m’a vraiment fait du bien si bien que si elle n’existait pas il fallait la créer. Permettez moi donc de rendre hommage aux initiateurs de cette activité qui permet de faire du sport et maintenir sa santé. Je suis donc très satisfait et je prie Dieu que cela puisse être continuel», s’est-il réjoui. Même son de cloche pour Séraphine Koumanké qui estime qu’il n’y a pas eu d’incident majeur au cours de la marche. «Nous sommes allés et revenus sains et saufs», a-t-elle dit. Cependant, elle a reconnu que le rythme de la  marche au retour n’était plus le même qu’à l’aller à cause de la fatigue. « Mais avec l’esprit d’équipe tout le monde est arrivé à bon port », s’est-elle félicitée.

Séraphine Koumanké s’est réjouie de l’esprit d’équipe qui a prévalu lors de la marche.

À la fin de la marche,  des prix symboliques ont été décernés au plus jeune, au plus vieux et  au plus dynamique des marcheurs de la présente édition.  Les organisateurs n’attendent pas s’arrêter là et prévoient déjà une deuxième édition. Mais la formule des éditions, annuelles, trimestrielles ou mensuelles, pourrait être définie lors d’une réunion avec toute l’équipe d’organisation, rassurent les promoteurs.

Toute l’équipe d’organisation et les marcheurs ont posé pour la postérité

Pierre Tietiamyiré TIETIAM (stagiaire)

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