Le samedi 27 juillet prochain, le Pic Nahouri recevra plusieurs centaines de personnes venues des quatres coins du Burkina Faso, du Ghana et d’ailleurs pour participer à la 13e édition de l’événement dénommé « Excursion Nahouri ». Pour savoir davantage sur le niveau des préparatifs de ce grand rendez-vous annuel qui aura lieu dans moins de deux semaines, nous avons rencontré Akere Mahamadou Adjahourabou, président du comité d’organisation de Excursion Nahouri, par ailleurs président de l’Association Excursion Nahouri. Dans cette interview qu’il a bien voulue nous accorder, Akere nous a présenté l’événement, son origine et ses objectifs. Voici ce qu’il nous a dit.
De façon résumée, que pouvons-nous entendre par Excursion Nahouri ?
Excursion Nahouri c’est une vitrine ou encore une fenêtre sur les potentialités touristiques et culturelles de la province du Nahouri auxquelles nous convions l’ensemble des Burkinabè à faire un tour au Nahouri. Et c’est pour cela que nous avons nommé ça »Excursion Nahouri ». Ça permet non seulement à tous ceux qui vont y participer de découvrir le du Pic Nahouri, puisque ça se déroule là-bas, mais aussi profiter pour visiter d’autres sites de la province comme la case de Binger à Tiakané, les maisons peintes de la cour royale de Tiébélé ou encore le Ranch de gibiers de Nazinga. Excursion Nahouri c’est aussi des moments de retrouvailles, de rencontre B to B et autres.
D’où est venue cette idée d’organiser cette activité ?
L’idée d’initier cet événement est née du fait que les travailleurs du secteur public et privé travaillent toute année durant, il faut leur donner ce cadre pour se défouler. Cela veut dire qu’il y a des gens qui n’ont pas les moyens pour se donner des vacances et chasser le stress. Et nous savons que dans nos différentes professions, on n’est souvent coincé entre les quatre murs ou toujours concentré sur le travail. Et il y a un moment où il faut se donner du loisir pour évacuer tout ce stress qui est en nous. C’est pourquoi, nous avons initié cette activité pour inviter tous ces travailleurs qui sont restés 365 sur 365 jours toujours concentrés sur leur travail à prendre une journée pour se retrouver, se donner du plaisir, pour s’évader ou se redonner de l’énergie. C’est aussi travailler à ce que tous les travailleurs qui sont dans la même dynamique pour le développement du pays puissent se connaître. Mieux vous vous connaissez, mieux vous pouvez ensemble propulser le développement.
Est-ce qu’il arrive des fois que des internationaux participent à cette excursion ?
Nous sommes à la 13e édition. Et à la première édition, nous avons démarré avec douze (12) travailleurs. De nos jours, l’activité est devenue internationale. La preuve, la 11e édition a été parrainée par un ressortissant du Ghana. Donc on avait des participants du côté du Ghana et ceux du Burkina Faso qui ont pris part à cette édition-là. On s’était retrouvé au Pic Nahouri et on avait travaillé ensemble et tout c’était bien passé. Pour dire qu’à cette activité, les gens viennent de tous les quatre coins du Burkina Faso et du côté du Ghana voisin. Depuis Accra, Kumasi où les gens ont mis cet événement dans leurs agendas de vacances, ils viennent toujours participer. Pour cette édition, plus de 100 personnes se sont déjà signalées du côté du Ghana pour prendre part.
Nous sommes déjà à la 13e édition, quel est le plus grand souvenir que vous retenez de cet événement ?
Le plus grand souvenir que nous retenons de cette activité c’est de voir qu’il y a des gens qui sont partis de cette province il y a bien longtemps et que grâce à cette activité, ils reviennent chaque année pour que nous puissions revivre des moments de retrouvailles ensemble. C’est vraiment très fort pour moi. Aussi, tout le déclic est parti de la 3e édition avec le chef de bureau de Dakola en son temps, M. Kambou François Dassise. C’est à partir de cette édition qu’on a véritablement commencé à mobiliser toute la région du centre-Sud pour cette activité. Et le résultat est là ! Aujourd’hui, Excursion Nahouri est devenue une événement national, voire internationale.
Peut-on s’attendre à des innovations pour la présente édition ?
Vous voyez que c’est une activité où le maximum c’est de donner du plaisir aux gens, leur permettre de venir se déstresser. L’innovation c’est que cette année, il ya beaucoup de partenaires qui vont venir s’ajouter à l’activité. Ça montre tout l’engouement qu’il y’a derrière l’événement.
Nous sommes à quelques jours de la tenue de la 13e édition. A quel niveau sommes-nous avec les préparatifs pour une réussie totale?
Pour l’instant, tout se passe bien. Nous sommes entrain de mettre les petits plats dans les grands afin de pouvoir réussir le pari. D’ici demain ou après demain, nous serons prêts avec les gadgets. Au niveau du site, nous y avons fait un tour également. Culturellement, un travail a été fait donc il n y a pas de soucis. Donc pour le moment, on peut dire que les préparatifs vont bon train, même si le budget n’est pas encore totalement bouclé. Nous pensons que tout compte fait, ce sera une belle fête.
A part la centaine de personnes inscrites du côté du Ghana, est ce qu’au niveau national, il y a de l’engouement à cette édition ?
On peut dire qu’il y a de l’engouement. Nous (NDLR, le comité d’organisation) aurons une réunion le mardi 23 juillet avec les différents points focaux afin de leur permettre de centraliser leurs inscrits et pouvoir prendre leurs gadgets. Il y a aussi des travailleurs qui comptent sur la fin du mois pour pouvoir s’inscrire. Mais l’engouement est là tout de même.
Avez-vous un message particulier à l’endroit des participants ?
A l’endroit de la population ou de tous les participants en particulier, nous leur demandons de s’approprier cet événement parce que ça rentre en droit ligne avec la promotion du tourisme interne. Nous avons des potentialités culturelles et touristiques et il faut que nous-mêmes nous aillons la volonté de les valoriser. Donc dans ce cadre-là, nous allons travailler ensemble de sorte que, l’image qu’on a du Burkina Faso ailleurs, cette activité puisse prouver le contraire. Je ne peux pas terminer mes propos sans adresser des mots de remerciements et de reconnaissance à notre partenaire de tous les temps, l’Amical des Transitaires de Dakola, et à l’ensemble de nos sponsors de la présente édition. Nous donnons rendez-vous à toutes et tous au pieds du Pic ce samedi 27 juillet.
Propos recueillis par Abatidan Casimir NASSARA et transcris par Wezemba AOUYA