Pour assainir le cadre de vie des commerçants de Tiébélé, un groupe de jeunes s’est mobilisé pour apporter sa touche. C’était le 09 octobre dernier où des jeunes, réunis, au sein d’un mouvement appelé « OSONS LUTTER », ont organisé une journée de nettoyage du marché communal de Tiébélé.
Un esprit sain dans un corps sain le tout dans un environnement sain, dit-on. C’est ce qu’a compris le mouvement « OSONS LUTTER » en voulant créer un cadre de vie, un environnement propice aux commerçants du marché communal de Tiébélé. En effet, les membres de ce mouvement ont pris d’assaut le marché communal de Tiébélé, entassant, à l’aide de râteaux, pelles et autres matériels de nettoyage, toute ordure se trouvant sur leur chemin. Mêmes les caniveaux ne sont pas épargnés ce jour-là. Grâce à la disponibilité d’un tracteur et de quelques tricycles, ces déchets sont transportés au pieds de la colline délimitant la ville pour être brûlés.
Débuté aux environs de 9h, le nettoyage entrepris par les jeunes très déterminés de la cité aux mille couleurs a duré huit heures de temps. C’est autour de 17h qu’il a pris fin. David Nabayiré Oussali est membre très actif du mouvement. Il dira au soir de cette journée que « tant que Tiébélé ne sera pas propre, nous n’arrêterons pas de travailler». Et c’est pour joindre l’acte à la parole que Ouêbalena Oussale et ses hommes sont revenus le samedi 16 octobre dernier, une semaine après la première journée, pour finir ce qu’ils ont commencé. Très déterminés à en découdre avec les saletés dans la commune, ces jeunes prévoient de poursuivre leur activité dans d’autres lieux publics. Leur prochain rendez-vous est le nettoyage du CSPS de Tiébélé, le 13 novembre prochain. Ils espèrent également que cet engagement citoyen puisse être un exemple, une source d’inspiration, pour le reste de la jeunesse de Tiébélé et du Burkina en général.
Le mouvement « Osons lutter» de Tiébélé est, selon la définition de ses membres, un mouvement de jeunes conscients, créé pour assurer non seulement la veille citoyenne autour des chantiers de développement de la ville mais aussi d’y apporter autant que faire se peut sa contribution. Il a aussi été à l’origine du blocage du passage sur la Route Nationale 25 (RN25) les 27 et 28 mai dernier pour réclamer le bitumage de cette dernière.
Aristide ASSOUBONA (stagiaire)