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Koudougou : l’ambiance qui règne sur le site des NAK après la fermeture officielle de la 28e édition.

La cité du Cavalier rouge a vibré au rythme des Nuits Atipiques de Koudougou depuis le 29 Novembre 2023. Entre expositions et spectacles, les festivaliers ont trouvé, chacun en ce qui le concerne, leur compte. Mais quel constat peut-on faire après la fermeture officielle de cet événement annuel intervenue dans la nuit du 03 décembre ? Pour le savoir, une équipe de Nahourinews s’est rendue sur les lieux, ce lundi 4 Décembre pour voir l’ambiance qui y règne et recueillir quelques avis des festivaliers.

Sur le site des NAK, on trouve divers articles.

Les NAK, au delà des festins et la mise en exergue des variétés culturelles du Burkina Faso, sont des moments très attendus par les populations de Koudougou et environnantes pour s’acheter des articles de divers genres à moindre coût. Mais c’est également une aubaine pour les nombreux commerçants venus de partout pour exposer leurs marchandises et leurs créations dans le but de pouvoir se faire le plein des poches possible. C’est donc un carrefour de business pour tous. A cette 28e édition qui s’est déroulée du 29 novembre au 03 décembre 2023, ils étaient encore nombreux, venus de divers horizons du pays, à prendre des stands d’une valeur de 65000 FCFA au moins pour exposer leurs produits. Sur les lieux, l’ambiance était toujours au rendez-vous après la fermeture officielle mais les avis sont partagés sur l’organisation.

Abdoul Fatao kaboré est commerçant des produits cosmétiques venu de Ouagadougou. Il se réjouit de l’affluence du marché et remercie les organisateurs pour avoir tenu le pari. Même son de cloche pour Alidou Nabaloum, exposant, venu également de Ouagadougou. Cependant lui, il relève des insuffisances dans l’organisation et fait quelques recommandations aux organisateurs. Il estime par exemple que le prix d’entrée fixé à 500 FCFA pour les visites simples et 1000 FCFA pour les spectacles est de trop cher car, dit-il, cela ne permet pas à ceux qui n’ont pas les moyens de pouvoir accéder à l’intérieur et de s’acheter le maximum d’articles.

Abdoul Fatao Kaboré se frotte les mains en cette 28 édition des NAK.

Quant à madame Ouédraogo, vendeuse de petits sacs à main et de page koko Dunda, elle ne cache pas son mécontentement vis à vis des organisateurs. Pour elle, au regard de la situation sécuritaire du pays et surtout l’épidémie de dengue qui a complètement ravagé les familles, les organisateurs devraient revoir le prix d’accès à la baisse pour permettre à leurs clients de pouvoir s’acheter le maximum de marchandises. Aussi, poursuit-elle, «ceux qui n’ont pas les moyens pour occuper les stands sont allés créer leurs propres stands au dehors. Du coup, les clients qui arrivent, préfèrent rester là-bas et payer les articles au lieu de venir payer pour entrer». C’est donc sur une note de satisfaction pour les uns et d’indignation pour les autres que les portes de la 28e édition des NAK se sont refermées.

Wezemba AOUYA depuis Koudougou

 

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