La Troupe Kouwelilougou de Balleribié, ou encore les femmes de Balleribié, dans la commune de Tiébélé, a participé, pour la septième fois depuis sa création en 2001, à la phase finale de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2024 dans la catégorie Chœur populaire pour le Grand Prix National des Arts et Lettres (GPNAL).
C’est une prestation de 10 minutes 01 seconde que la troupe Kouwelilougou de Balleribié, a donné à voir aux spectateurs de la Maison de la Culture Anselme Titiana Sanou de Bobo Dioulasso, le 28 avril 2024, à l’occasion de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture 2024. À l’issue de cette performance qui a marqué plus d’une personne, comme d’habitude d’ailleurs, où elles sont classées 5e, les membres du jury ont fait des observations et des recommandations.
Selon eux, la troupe a fait une belle entrée et sortie sur scène dans une belle tenue. Ils ont aussi noté une bonne présence scénique et une belle mélodie et variée de la part des femmes de Balleribié.
Cependant, le jury a estimé que les femmes ont une performance vocale peu convaincante et est mise en condition vocale avant la montée sur scène.
Pour ce faire, le jury a recommandé aux femmes de travailler à mettre l’accent sur le vocal car, selon lui, les accessoires et autres instruments sont des accompagnants secondaires. Les femmes sont également invitées à travailler continuellement pour exploiter davantage les rythmes et les chœurs populaires du terroir, concluent les membres du jury.
Créée en 2001 par les femmes de Balleribié dans la commune de Tiébélé, la troupe Kouwelilougou a remporté le premier prix du Grand Prix National des Arts et des Lettres de la SNC 2014. Mais avant, elle est montée sur le podium de ce prix en occupant la 3e place en 2008 et la 4e place en 2010. Les femmes de Balleribié ont participé à plusieurs festivals au niveau local et national. Elles avaient même décroché leur ticket à la 5e édition de SOKO Festival 2020, qui a lieu chaque année à l’Institut français de Ouagadougou, pour une tournée européenne. Mais jusqu’à présent nous ignorons les raisons pour lesquelles ce voyage n’a pas pu avoir lieu.
Pour Ouékana Zoulabou qui a accompagné la troupe à la présente édition de la SNC, les femmes rêvent d’enrichir leur palmarès avec des sorties au niveau international. «Depuis 2001 à ce jour, la troupe est toujours au Burkina Faso et elle souhaite au moins améliorer son palmarès et sa visibilité en voyageant hors du pays», a-t-il dit.
Par Abatidan Casimir Nassara