Le 04 novembre dernier, une mission du ministère de l’Economie et des Finances, conduite par le PADEL, a rencontré le mouvement «OSONS LUTTER» de Tiébélé, dans le cadre de la construction de marché de la commune de Tiébélé. Un face à face qui a permi aux deux camps de parvenir à de bonnes conclusions.
Le Programme d’Appui au Développement des Économies Locales (PADEL), représenté par Raphaël Badiel pour l’antenne régionale du centre-sud, a accompagné une mission du ministère de l’Economie et des Finances, le jeudi 04 novembre 2021, pour échanger avec le mouvement des jeunes de Tiébélé dénommé « Osons lutter ». Cette rencontre fait suite à la suspension des travaux de construction du marché de la commune de Tiébélé, sur ordonnance des autorités départementales et communales, le 16 octobre dernier. https://nahourinews.bf/tiebele-un-chantier-du-marche-communal-arrete-a-cause-de-la-mauvaise-qualite-de-materiaux-utilises/. Les jeunes de ce mouvement avaient remarqué que les matériaux utilisés pour les travaux étaient de qualité douteuse. Alors ils avaient vite saisie les autorités compétentes.
En effet, la délégation, à l’entame de ses propos dit avoir entendu la suspension des travaux de construction du marché communal de la ville suite au contrôle de la veille citoyenne organisée par le mouvement. C’est pour cette raison, dit-elle, elle a effectué le déplacement pour écouter la version des membres de ce dernier. Roger Akouabou, vice-président du mouvement «Osons lutter» a pris la parole et a relaté, dans les détails, l’affaire depuis sa genèse. A la suite de son intervention, quelques participants ont aussi eu droit à la parole pour se prononcer sur les faits tout en appuyant les propos du vice-président.
Après quelques échanges entre les deux entités, la mission a tenu à féliciter le mouvement pour sa veille citoyenne, l’a encouragé à poursuivre dans cette lancée dans le respect des règles en la matière. Ils ont aussi prodigué des conseils à cette jeune génération afin de toujours être représentative pour le développement de la cité. Avant ces échanges avec les membres du mouvement, la mission avait déjà rencontré les premières autorités communales afin de mieux comprendre la situation qui prévaut.
Il faut aussi noter que les activités de la construction avaient déjà repris avant que ces deux rencontres aient lieu. Puisqu’un compromis avait été trouvé entre le mouvement, le préfet et la mairie, avec l’arrivée du contrôleur du chantier. «Des concertations entre les différentes parties avaient permis de déclasser certaines briques et trouver du fer de qualité, etc.», relate un témoin.
Aristide ASSOUBONA (stagiaire)