NAHOURINEWS
Environnement La Une

Environnement : le CCAE  s’engage pour une agriculture écologique

En marge de la Marche  mondiale contre Monsanto-Bayer et l’agrochimie, le Collectif Citoyen pour l’Agro écologie (CCAE) du Burkina Faso était face à la presse. Objectif : s’indigner contre l’introduction des OGM et la culture agrochimique au Burkina Faso. C’était le 15 mai dernier à Napam-béogo à Ouagadougou.

Les journalistes étaient nombreux à répondre à l’appel du CCAE.

Selon les membres du Collectif Citoyen pour l’Agro écologie au Burkina Faso, «  le secteur agrochimique est responsable du monde toxique dans lequel nous vivons ». Pour eux, les produits chimiques sont devenus le mode agricole imposé par les firmes. Ce qui n’est pas sans impact sur l’environnement et la santé. En exemple ils ont cité la disparition de certains espèces d’insectes, la pollution de l’eau, des sols et de l’air qui entraine les maladies cancérogènes et les malformations congénitales. C’est pourquoi le collectif et d’autres organisations écologiques et de protection des droits humains veulent mettre leurs  forces ensemble pour combattre ces pratiques au Burkina Faso qui sont entrain de «  transformer notre biotope en un laboratoire à ciel ouvert ». Ali Tapsoba, porte-parole du Collectif, et ses hommes fustigent le fait que, malgré l’abandon du conton Bt, le Niébé Bt et les moustiques génétiquement modifiés sont entrain d’être introduits  au Burkina Faso. Ils ont par ailleurs regretté qu’il n y ait  eu aucune étude d’impact des lâchers des moustiques OGM sur la santé humaine, le nombre de moustiques recapturés  et le coup de l’opération.

Le porte-parole du collectif, Ali Tapsoba, a regretté l’absence d’étude d’impact après le les lâchers des moustiques.

Les conférenciers du jour ont fait noter que bien que plusieurs pays sont avancés en terme de sciences ils ont fini par abandonner ces méthodes qui sont, pour eux, nuisibles pour l’humain. Ils ont même pris le cas du Brésil. « Cette méthode a échoué au Brésil et ils l’ont abandonnée. Le CCAE s’inquiète également que le Burkina Faso ne soit pas  le prochain foyer d’expansion de pathogènes du à la manipulation des moustiques génétiquement modifiés. « Nous risquons de vivre pire que Covid19 car la transmission du virus se fera par les moustiques », martèle Ali Tapsoba. Ils ont donc exigé un arrêt immédiat du projet Target Malaria qui est financé par la Fondation Bill et Melinda,  L’Open Philanthrope Projet Fund et de la DARPA, un organe de l’armée américaine. Selon eux, ce projet pourrait aboutir à la création d’une arme bactériologique à travers le bricolage des insectes.

Les anti-OGM craignent que le projet Target Malaria n’aboutissent à la création d’une arme bactériologique.

C’est pourquoi le CCAE veut multiplier ses actions citoyennes afin d’interpeler les décideurs, gouvernement et parlementaires, renforcer la production agroécologique, préserver les semences paysannes et diffuser les savoir locaux contre le paludisme. Ils ont même  recommandé l’usage de la plante de l’Artémesia comme solution contre le paludisme. Pour ce faire Ali Tapsoba et son équipe attendent engager un combat sans merci dans les tribunaux avec les juges pour se faire entendre. Selon le porte-parole du collectif, plusieurs grosses structures et ONG de défense des droits humains sont engagées à leurs côtés afin de faire arrêter « ce terrorisme scientifique » au Burkina Faso.

Abatidan Nassara

Cela peut vous intéresser

Laisser un commentaire