«Traitement de l’information journalistique pour une bonne cohésion sociale au Burkina Faso ». C’est sous ce thème que s’est déroulée, du 28 au 29 septembre 2022, à Pô, une session de formation à l’endroit des journalistes et communicants de la région du Centre-Sud.
Renforcer les capacités professionnelles des journalistes et communicants de la région du Centre-Sud afin qu’ils puissent apporter leurs contributions à une bonne cohésion sociale au Burkina Faso en période d’insécurité. Tel est l’objectif visé par cette formation qui a duré 48 heures et réunie une dizaine de journalistes et communicants de la région du Centre-Sud. Ils sont issus des presses comme Nahourinews, L’Autre Presse, Radio Goulou, Radio Djongo, Le Pays, Les Échos Du Faso, la mairie de Pô et de la Direction de la Communication de la région du Centre-sud. Pendant deux jours, les hommes et les femmes des médias ont échangé sur la façon dont l’information journalistique doit être traitée en période d’insécurité pour une bonne cohésion sociale. Pour mieux appréhender le thème, le formateur, Soumaila Ouedraogo, Directeur de Communication de la Région du Nord s’est d’abord appesanti sur « l’Ethique et la déontologie des médias dans le traitement de l’information sécuritaire en période de crise » avant de parler du « Journalisme mobile et contribution à la cohésion sociale ». Pour le premier sous thème, il a permis de dégager la responsabilité sociale du journalistes et l’invité à aborder divers angles pour traiter ses sujets. Quant au second, il a donné l’occasion au formateur de définir l’importance de ce genre journalistique qui permet de traiter l’information sous forme de vidéo avec jus un smartphone. Il est, selon Soumaïla Ouedraogo, une alternative pour les médias de survivre à l’heure du digital.
Les participants ont eu des échanges fructueux avec le formateur du jour qui leur ont permis d’éclairer certaines zones d’ombre dans l’exercice de leur fonction. «En tout cas c’est votre façon de traiter l’information qui fera de vous des journalistes exceptionnels. Si vous n’êtes pas vigilants, vous risquez de tuer votre carrière professionnelle», a conseillé Soumaïla Ouedraogo tout en s’appuyant sur des exemples bien précis. Pour mesurer le degré de compréhension des hommes et femmes des médias, des exercices pratiques ont été traités. En outre, les participants, dans la quête de bien s’outiller, ont plaidé pour une formation spécifique en Mobile Journalistique (MoJo). Une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd car le Directeur régional de la Communication du Centre-Sud, Moussa Tamboura, qui était de la partie, a dit inscrire la demande dans son agenda. Il a aussi, après avoir situé la formation dans son contexte, remercié les participants pour leur assiduité malgré les conditions difficiles.
En rappel, la formation a été initiée par le ministère de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme et dirigée par ma Direction régionale de la Communication
Par Abatidan NASSARA