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Coopération : Tiébélé et Fernelmont renforcent leur partenariat

Le coordinateur de la coopération entre la commune de Fernelmont et la commune de Tiébélé, Akuyaga AYEPAVRI, a séjourné, du 26 mai au 09 juin 2024, en Belgique dans le cadre des activités de la coopération des deux villes.

Le coordinateur de la coopération Tiébélé -Fernelmont, Akuyaga AYEPAVRI, participant au à l’atelier de la plateforme belgo-burkinabè.

Au cour de son séjour en Belgique du 26 mai au 09 juin 2024, Akuyaga AYEPAVRI a participé dans la ville de Namur, du 28 au 31 mai, à l’atelier de la plateforme belgo-burkinabè organisé dans le cadre du Programme belge de Coopération internationale communale (PCIC). L’objectif de cet atelier était de faire le bilan des cinq de coopération allant de 2017 à 2021 entre les deux communes et d’adopter les contours du prochain Plan opérationnel de la collaboration future qui va de 2022 à 2026 du programme.

Actuellement, sept partenariats participent au PCIC. Il s’agit de l’Arrondissement n° 2 de Bobo-Dioulasso et Lessines, l’Arrondissement n°1 de Ouagadougou et Leuze-en-Hainaut, l’Arrondissement n°2 de Ouagadougou et Leuze-en-Hainaut, l’Arrondissement n°3 de Ouagadougou et Woluwe-Saint-Pierre, la commune de Kombissiri et Ramillies, Gourcy et Bassi en partenariat direct avec l’UVCW et la commune de Tiébélé et Fernelmont.

Selon Clément Cassart, Coordinateur PCIC – Burkina Faso, cette semaine de travail, pilotée et hébergée par l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW) en ses locaux, a permis aux communes partenaires du Nord et du Sud d’échanger sur les évolutions contextuelles au Burkina Faso, leur impact sur les communes burkinabè et sur la mise en œuvre du PCIC, d’envisager les révisions stratégiques souhaitables en réponse à ces évolutions, de faire le point sur l’état des avancées obtenues au travers du Plan opérationnel actuel.
Cet atelier a, également, été une occasion pour les participants de définir et d’adopter les contours du prochain Plan opérationnel et valider de nouveaux processus et outils en soutien à la collaboration future.

Les participants des communes et Arrondissements, partenaires du PCIC, qui ont participé à la plateforme belgo-burkinabè ont pausé pour la postérité.

Cette rencontre a aussi «marqué la fin de la 3ème phase pluriannuelle du PCIC, allant de 2017 à 2021, avec un bilan positif, et ce malgré le coup de frein imposé par la crise sanitaire», lit-on dans un courriel adressé aux membres du Collège communal de Fernelmont en guise de bilan de cette phase du PCIC.

C’était donc une occasion pour eux de faire un zoom sur les réalisations dont a bénéficié la commune de Tiébélé pour cette phase. Il s’agit, entre autres, de la construction d’un bâtiment basse-énergie, l’autonomisation énergétique de la Mairie, la transition numérique de la Mairie, le renforcement des capacités des acteurs locaux et la mobilité des services municipaux.
Cet investissement représente un montant total de 180.407 €, soit 91% du budget initialement alloué au partenariat pour la phase 2017-2021, selon les acteurs.

Le bâtiment basse-énergie réalisé à la mairie de Tiébélé par la coopération.

À en croire les premiers responsables de la coopération, l’implication et l’engagement de tous les partenaires ont permis de relever les défis qui s’offraient à leur partenariat.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt car, selon eux, dans le programme de 2022-2026 qui doit démarrer, l’enregistrement de l’état civil reste encore un défi réel à relever. «Plus de 20% des enfants de moins de 5 ans ne sont pas enregistrés à la naissance au Burkina Faso. Sans identité, ils sont privés de leurs droits à aller à l’école, à obtenir des diplômes ou encore à voter», ont-ils indiqué.

Il faut noter que Le Programme fédéral de Coopération internationale communale (PCIC) est un instrument de la Coopération belge au développement, conçu et mis en œuvre par l’Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale (AVCB) et l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW). L’objectif global du PCIC est de contribuer, au travers de partenariats de commune à commune, au Bénin, au Burkina Faso, au Maroc, en RD Congo et au Sénégal, au renforcement des institutions locales du Sud, et les aider à prendre en charge leur propre développement.

L’enregistrement de l’état civil reste encore un défi réel à relever pour le programme 2022-2026.

Le Programme vise ainsi à lutter contre l’une des composantes du phénomène complexe que représente la pauvreté : un accès inadéquat de la population à la citoyenneté, et donc aussi à la plupart des biens et services publics, et plus particulièrement de proximité. Au Burkina Faso, la 3ème phase pluriannuelle du PCIC, allant de 2017 à 2021, visait à améliorer les Services d’état civil et la perception de leur utilité par les populations locales. Le but est de permettre à plus long terme d’assurer un accès à l’enseignement pour tous les enfants par le biais, entre autres, de la délivrance d’actes de naissance.

Par Abatidan Casimir NASSARA

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