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«Nos villages ne doivent pas être des cimetières », reprise de Samuel Tahoura

Le samedi 19 novembre dernier s’est jouée à Mantiongogo, à l’occasion de la 19e édition de la fête de la patate, la finale du tournoi de football dont Samuel Tahoura, président de l’association des transitaires de Dakola, était le parrain. À la fin du match qui a vu la victoire de l’équipe de Tiyalo contre FC Caïmans Sacrés de Boungou, nous avons tendu notre dictaphone au parrain. Voici son message.

«C’est ma première fois d’assister à cette compétition. Et j’avoue que quand le comité d’organisation m’a approché pour me demander de parrainer cette 19e édition, je n’ai pas hésité. Parce-que que je suis aussi natif de ce village (Tiébélé) et je suis conscient que personne ne viendra développement ce village pour nous. C’est nous qui devons apporter le développement à notre cher village. C’est pour cela que je n’ai pas hésité à accompagner l’activité. C’est un honneur pour moi car compte tenu de l’occasion pour laquelle cette compétition est organisée, nous devons, en tant que fils de Tiébélé  accompagner pour le développement de l’agriculture dans notre localité. Vue la mobilisation et l’engouement que cette finale a eu, je crois que l’année prochaine, je serai le premier à être sur les lieux même si je ne suis pas parrain.

Je suis très satisfait d’avoir pris part à cette grande finale. Il y a eu mes amis, mes grands frères, mes petits frères, mes collègues et mon président adjoint qui m’ont accompagné ici. C’est vrai que ça faillit tourner au vinaigre, mais je crois que grâce à la bénédiction du village, tout est rentré dans l’ordre. Je remercie le comité d’organisation et les sages du village qui ont pu gérer pour que tout aille bien.

Je lance un message à l’endroit de tous les jeunes de la province du Nahouri et particulièrement à ceux de Tiébélé de faire de leur mieux pour adhérer à des initiatives pareilles. Ce n’est pas forcément une question d’argent mais de volonté pour accompagner le village qui nous a vus naître et grandir. Et comme le président américain l’a dit un jour, nos villages ne sont pas des cimetières. Nous devons venir les construire pour que au moment venu nous allons venir  nous y reposer. Ne nous laissons pas vieillir, tout faire ailleurs et puis venir nous faire enterrer ici. Que tout le monde fasse vraiment ce qu’il peut pour le bien de notre cher village».

Samuel Tahoura, président de l’association des transitaires de Dakola

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