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24 heures du groupe « Mon Village » à Tiébélé : une journée pleine d’émotion, de partage et de retrouvailles

Le samedi 30 janvier 2021, les membres du groupe associatif dénommé « Mon village » se sont déplacés à Tiébélé. Objectif : mener, pour la 1ère édition, des activités entrant dans le cadre de leurs 24 h dans cette commune qui a vu naître et grandir la plupart d’entre eux. Ce fut une belle occasion pour eux de marquer d’une pierre blanche leur passage qui sera à jamais gravé dans la mémoire de plus d’une personne.

Les habitants de « Mon village » et autorités locales ont posé pour la postérité

Né par le biais d’un groupe WhatsApp en 2019, les actions du groupe « Mon village » vont aujourd’hui au-delà de ce cadre numérique. « Au départ c’était pour retrouver les anciens camarades et promotionnaires d’école », explique Isaac Oussalibou, l’un des administrateurs et porte-parole du groupe. En effet, Aujourd’hui, « Mon village » se mute à une association caritative donc le bien fondé n’est plus à expliquer aux habitants de Tiébélé. Pour le 30 janvier dernier, plusieurs activités étaient inscrites dans son agenda. Il s’est agi entre autres d’organisation d’un cross populaire qui a vu la participation de plusieurs acteurs socio-politiques de la commune et a pris l’itinéraire du rond-point de la place du marché à la cour royale en passant par la préfecture et l’école primaire centre ; une course cycliste entre les personnes vivant avec le handicap physique (jambes), une implantation de bancs publics, une remise de poubelles et enfin des visites de courtoisie de personnes ressources.

C’est par un cross populaire que les activités ont démarré.

Ces activités ont permis aux personnes handicapées de bénéficier de don en espèce et en nature et à des places publiques de la commune comme le CSPS, la lycée départemental, la mairie de Tiébélé et les abords du marché central de bénéficier de bancs publics. La gendarmerie et le commissariat de police n’ont pas été oubliés car ils ont bénéficier chacun d’une poubelle et de balais pour le nettoyage. Le maire de la commune, Ataouguè Joël Aouè, présent lors de la remise des différents dons, a salué l’initiative à sa juste valeur. « Comme on le dit, l’arbre se nourrit par ses racines. Et le village c’est là où nous avons nos racines. Ceci pour dire que vous avez bien fait de revenir donc au village. On vous remercie pour tout ces gestes que vous avez faits au profit des populations de la commune et surtout au profit des personnes vivant avec le handicap physique. Que nos prières vous accompagnent partout où chacun de vous ira », s’est exprimé le maire.

Ils étaient une dizaine de personnes handicapées à prendre part à la course.

En plus des remerciements, le premier responsable de la commune a aussi demandé à ses jeunes frères, pour la plupart d’entre eux, d’accompagner la municipalité, en plus de ces gestes, avec des idées. « Le développement c’est aussi les idées. Donc pensez aussi à nous accompagner avec des idées et la sensibilisation pour développer notre chère commune. Car comme quelqu’un l’a dit, il est plus facile de loger une balle dans la tête de quelqu’un que de lui inculquer une idée. Il ne sera donc pas de trop de vous demander de nous aider avec la sensibilisation des populations pour que les poubelles que vous venez de nous offrir soient utilisées en bon escient », a-t-il plaidé.

Le premier de la course cycliste recevant son enveloppe (prix) des mains du maire de la commune, Ataouguè Joël Aouè.

Les bénéficiaires directs des dons n’ont pas manqué, eux aussi, de témoigner leur joie à l’endroit de leurs bienfaiteurs. Les personnes handicapées n’ont cessé de remercier et de d’implorer des bénédictions sur les donateurs. C’est par des visites de courtoisie à des personnes ressources, notamment des restauratrices de renom comme maman Atchéguiba et maman Katiana, un match de gala, le partage d’un repas communautaire et un bal dansant de retrouvailles que les rideaux des 24 heures de “Mon village “ à Tiébélé sont tombés.

Les bancs publics a été inaugurés pour grand bonheur de la population

Il faut noter que cette activité est rendue possible grâce à la mobilisation financière, matérielle et humaine des membres du groupe et le soutien d’autres partenaires comme l’association Dilé à qui les organisateurs ne cessent d’adresser leurs remerciements.

Par Abatidan Nassara

 

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