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Attaque de Fakolo en Côte d’Ivoire: Rien de surprenant, selon Lébouré Zanzé Crépin, Expert en communication et sécurité

Naturellement il fallait s’y attendre.

« La frappe de Bassam », c’était un test de psychotechnique pour mesurer le niveau de réactivité des forces armées ivoiriennes, pour jauger le niveau d’anxiété des populations pour leur paix. Mais surtout pour évaluer le degré de COOPÉRATION des FORCES ARMÉES NATIONALES DE CES PAYS VOISINS et AVEC UNE HISTOIRE QUASIMENT COMMUNE. Que fut la satisfaction de ces barbus? L’attaque de BASSAM leur a donné de savoir que c’est à chacun d’éteindre le feu de sa case.

« Ils » savent utiliser les cas et les événements pour faire ce que bon leur semble. En dépit de tout, je reste serein et imperturbable. Le politique est capable de tout. L’art de la distraction: Au moment où le grand BAKAYOKO est indexé de partout comme une pièce maitresse dans le trafic de stupéfiants, voici que la Côte d’Ivoire enregistre une frappe sanglante qui relayera immédiatement cette actualité en seconde zone.

L’information est une denrée périssable. Les ivoiriens vont bien évidemment s’intéresser à leur sécurité plus qu’à une histoire de trafic de drogue. Naïvement, comme si tout n’est pas lié. D’ailleurs le patron de la défense lui-même dit que : représailles ou pas contre les manœuvres conjointes du BURKINA avec la CÔTE D’IVOIRE, ces gens, des narcotrafiquants, cherchent un port pour leur trafics. Cela est un détail et pas des moindres sur lequel il faut s’appesantir.

Je le disais, le Burkina Faso est l’unique digue contre le déferlement de la larve volcanique des forces extrémistes violentes en destination de tous ces pays côtiers qui se croiraient paisibles. Le Burkina Faso n’a pas de port. Son péché est peut-être ailleurs. Le Burkina Faso n’a pas d’accès direct à la mer. S’il tombe, c’est le Togo, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin qui sont désormais attaqués. Le Burkina pour ces pays limitrophes, c’est ce qu’était la LYBIE pour l’Europe.

Qu’attendaient ces Etats pour voler au secours du pays voisin attaqué de toute part ? Les choses semblent plus intéressantes que inquiétantes. Nous sommes tous pratiquement maintenant dans le même pain « godjo » comme le diraient le jargon ivoirien. C’est maintenant où jamais. L’unité Africaine devra partir d’abord de l’unité nationale, ensuite de l’unité dans le voisinage, puis de l’unité sous-régionale pour déboucher sur l’unité africaine. On ne peut sauter du coq à l’âne. Jamais ! Ça serait faire dans le faux.

Lébouré Crépin Zanzé, Expert en communication et sécurité

E-mail : [email protected]

Tel :78 12 60 46

 

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