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Jardin en milieu scolaire : vers une dotation de toutes les écoles primaires de Tiébélé

Le projet vise à accompagner les écoles primaires de la commune de Tiébélé en jardins scolaires progressivement. Initié depuis 2021, le projet, « une école, un jardin», si on peut l’appeler ainsi est dans sa phase pilote dans la commune de Tiébélé. Pour mieux comprendre, nous avons approché le promoteur et faire le constat.

Au Burkina Faso, les jardins scolaires enrichissent la cantine et jouent un rôle pédagogique auprès des élèves. C’est ce qu’ont compris Aristide Assoubona et l’association Dilé en dotant à des écoles de la commune de Tiébélé des jardins scolaires.

À l’école primaire publique de Longtoi, par exemple, qui est l’une des écoles bénéficiaires, le jardin scolaire fait la fierté des élèves et leurs encadreurs. Ils y cultivent la salade, la tomate, le choux, l’oignon, l’oseille, le «kanzaga » ( plante servant de repas de base des Kasséna ), l’épinard et le concombre. Mis en place avec la collaboration du promoteur Aristide ASSOUBONA et l’association Dilé, une association qui intervient dans la commune depuis maintenant quelques décennies, le jardin profite bien aux élèves qui sont les principaux bénéficiaires mais aussi aux enseignants et aux mères éducatrices. Ce sont ces dernières qui accompagnent très souvent leurs enfants dans l’entretien de ce bien précieux.

Dans le jardin, plusieurs plantes y sont cultivées.

Sabarzona Anigson Sofara est une mère éducatrice. C’est avec beaucoup d’enthousiasme elle a accueilli le projet. «Nous remercions nos partenaires pour ce jardin qui nous permet d’occuper nos enfants en leurs apprenant à faire quelque chose avec leurs mains. Nous sommes contentes et travaillerons à pérenniser ce don», dit-elle.

Pour le directeur de l’école de Longtoi, Francis Gambo, le jardin joue un double rôle. «Les récoltes servent non seulement à enrichir la cantine scolaire mais aussi permettent aux enseignants de concrétiser les leçons liées à l’agriculture», précise le premier responsable de l’école.

Sabarzona Anigson Sofara apprécie le projet à sa juste valeur.

Il faut dire que la pratique du jardinage permet aux élèves d’apprendre la culture maraîchère durant leur cursus scolaire car, selon les explications du directeur, ils sont impliqués dans tous les travaux depuis le repiquage à la récolte en passant par l’arrosage jusqu’à ce que les plantes produisent.

Pour le promoteur, c’est une joie de pouvoir jouer un rôle dans la réalisation de ces périmètres maraîchers. «Je pense que, finalement, je suis le plus joyeux avec cet accompagnement de l’association Dilé, pour la confiance placée au projet». Aristide Assoubona a précisé que l’école de Longtoi est l’une des quatre écoles qui ont déjà bénéficié de ce projet et l’idée, selon lui, est de pouvoir implanter chaque année au moins deux jardins scolaires dans de nouvelles écoles jusqu’à couvrir un jour toutes les écoles de la commune. «Cette année nous n’avons pas encore désigné les prochaines écoles mais d’ici j’en parlerai à nos partenaires et cela ne sera plus un secret», a-t-il fait savoir.

Le promoteur, Aristide Assoubona se réjouit de la mise en place du projet.

Pour finir le Directeur de l’école a tenu à remercié l’association Dilé et le promoteur grâce à qui le projet a vu le jour. Il a aussi formulé des doléances à leur endroit. «Nous espérons aussi que ce ne sera pas leur dernier accompagnement car, s’il y’a bien autre chose que nous souhaitons c’est la réhabilitation de notre forage. Les parents d’élèves font de leur mieux pour l’entretien mais les pièces sont difficiles à trouver car étant un ancien modèle», a plaidé Francis Gambo.

Francis Gambo, Directeur de l’école, montre aux élèves comment faire l’arrosage des plantes.

Pour rappel, l’école primaire publique de Longtoi a été construite par l’association Dilé il y a maintenant plus de dix ans ans.

Abatidan NASSARA

 

 

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