NAHOURINEWS
Droit Education La Une Société

La 35e journée de l’enfant africain célébrée en différé par les CDE de Pô

La commune de Pô a commémoré en différé la journée internationale de l’enfant africain, le 20 juin 2025, à travers les Centre de développement pour l’enfant (C.D.E.) et les six (06) églises évangéliques de la ville de Pô, partenaires de l’ONG Compassion International. Une ONG américaine présente dans plusieurs pays d’Afrique dont le Burkina Faso et œuvrant dans l’humanitaire. Cette activité est placée sous le patronage du Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam et le parrainage de Ernest Ouêdui Asso, fondateur des établissements La Vision.

Les autorités provinciales et les enfants ont répondu présents à cette journée solennelle.

« Investir dans l’enfant burkinabè, c’est bâtir une nation fière de ses valeurs.», c’est le thème principal retenu cette année au Burkina Faso pour commémorer la journée internationale dédiée à l’enfant africain. Dans la province du Nahouri, cette journée solennelle dédiée aux « Bâtisseurs de demain» est commémorée avec une attention particulière portée au sous thème « Conséquences de la consommation de la drogue et des boissons frelatées dans la vie de la famille et de l’ enfant».  Selon le Haut-commissaire de la province du Nahouri, patron de ladite cérémonie, ces deux thèmes invitent à un engagement collectif envers la jeunesse, à protéger les enfants contre les fléaux qui minent leur avenir et à bâtir un socle solide pour  le développement harmonieux de la nation burkinabè. Dans son allocution, le premier responsable de la province du Nahouri a aussi indiqué que « l’enfant burkinabè n’est pas seulement un simple citoyen en devenir, il est le dépositaire vivant de notre mémoire collective, le vecteur de notre culture et le garant de la pérennité de nos valeurs fondamentales», a souligné monsieur KAM. De son avis, investir dans l’enfant est un devoir et non pas un choix.

Aristide Mohamed Kam a salué la pertinence du thème au niveau provincial.

«Investir dans l’enfant, c’est investir dans l’avenir. C’est donc un devoir sacré qui doit se traduire par un engagement fort, moral et collectif à garantir à chaque enfant du Burkina ses droits fondamentaux », a-t-il déclaré. «Renforcer nos actions afin de permettre à chaque enfant de grandir dans la sécurité, s’épanouir pleinement, accéder à l’éducation, à la santé et à tous ses droits fondamentaux», c’est aussi l’avis du vice-président de la délégation spéciale de la Commune de Pô, Francis Yaguibou.

De l’avis de Babou Tonde, facilitateur du partenariat et représentant de l’ONG Compassion International Burkina, Cette date est un symbole fort et rappelle le courage et la résistance des enfants de Soweto en 1976 qui interpelle encore aujourd’hui les responsabilités des autorités et des parents envers les enfants. C’est pourquoi, tout en rappellant les actions déjà posées par son organisation dans la province du Nahouri en faveur des enfants, il a estimé que Compassion International Burkina dont l’enfant est au centre de sa mission ne peut pas rester en marge de cette célébration. Il a, du reste, salué l’engagement constant des autorités provinciales notamment la première autorité provinciale du Nahouri dont le soutien actif, dit-il, illustre la volonté d’accorder une place centrale aux droits de l’enfant dans les politiques locales. Il a estimé donc qu’au regard des actions déjà posées en faveur des enfants, cette journée doit pousser à regarder en arrière, à évaluer les engagements pris et à mesurer les avancées concrètes afin de pouvoir faire face aux menaces actuelles qui pèsent sur les enfants dans la province du Nahouri.

De la droite à la gauche, on reconnaît Babou Tonde, représentant de l’ONG Compassion Internationale, Français Yaguibou (milieu) Vice-PDS de la Commune de Pô et SG de la province du Nahouri.

Ernest Ouêdui Asso a, quant à lui, indiqué que « l’enfant c’est tout ce qui nous reste. Aujourd’hui, si Dieu nous a fait grâce pour que nous ayons des enfants, nous devons nous unir pour mettre les moyens à leur disposition afin qu’ils puissent recevoir une éducation de qualité et incarner les bonnes valeurs». Mais dit-il, cela ne doit pas se limiter à de simples discours. Le fondateur des établissements scolaires  « La Vision», qui réaffirme son engagement à œuvrer dans le sens de l’épanouissement des enfants, pense qu’il faut passer à l’action en posant des actions concrètes afin de permettre à chaque enfant de s’épanouir.

Le parrain, Ouêdui Ernest Asso (extrême droite) pense la question des enfants ne doit pas se limiter à de simples discours.

En rappel, la journée internationale de l’enfant africain est commémorée chaque 16 juin en souvenir aux massacre d’enfants lors d’une marche qu’ils ont organisé pour leurs droits à Soweto, en Afrique du Sud, par le pouvoir de l’apartheid, le 16 juin 1976. Elle a été instituée depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine.

Par Wezemba Aouya (Collaborateur)

Cela peut vous intéresser

Laisser un commentaire